justice globale


Libéralisme et démocratie du marché

Cet article n'est qu'une esquisse des raisons pourquoi nous nous méfions de l'économie libre, et pourquoi nous demandons une régulation responsable des mécanismes économiques pour en contrôler les effets sociaux et économiques excessifs.

La démocratie du marché est une politique démocratique de la gérance de l'économie. Les institutions de Bretton Woods, le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale, optent depuis quelques années pour des systèmes économiques démocratiques. L'idée est d'offrir un maximum de liberté aux mécanismes économiques et de baser l'influence des agents économiques et politiques sur le fonctionnement de l'économie sur des principes démocratiques.

Les théoriciens économiques qui défendent la liberté des échanges expliquent que l'égoïsme de chaque agent économique mène au bien-être maximal de l'ensemble des agents économiques. Mais cet "homo oeconomicus" n'existe justement qu'en théorie, les agents économiques n'agissant pas toujours de manière rationnelle dans la réalité. La liberté même de choisir une option économique n'appartient pas à tout le monde dans le monde réel, et le choix d'une solution à certains problèmes globaux dépassent tout simplement la capacité des individus à entreprendre les actions économiques nécessaires.

Les résultats de la politique de l'économie libre que nous observons jusqu'ici démontrent un agrandissement des inégalités économiques (et donc sociales). Les agents économiques les plus faibles, en particulier les femmes, se voient affaiblis davantage, et donc davantage privés de choix. A niveau mondial, les problèmes globaux comme la pollution de l'atmosphère se font sentir de manière de plus en plus pressante.